Ces putains de couloirs carrelées sur des dizaines de kilomètres carrées; c'est le métro et son cortège de triste face, certains l'ont perdu, et n'ont même plus leurs places. Une chape grise au dessus des têtes au prix menaces de rendre luise en toute cette crasses tenaces. Le stress se lit même jusque sur les trottoirs, comme quand t'es gosse, ta peur de rester dans le noir la c'est pareille ta peur de rester coller au bitume. Pour s'évader certains boivent et d'autres fument. Encore une journée de perdu j'ai rien fait j'ai rien vu, j'ai rien appris j'ai rien construis, stérile comme un arbre sans fruit. Pas mal dannées passées, des échecs, des réussites aussi, la plupart san