J'aimerais tant pouvoir dire ce que l'on exige de moi, ici. Mais je ne saurai le faire. L'idée que quelqu'un puisse concevoir un succès dans son entreprise de parler de lui-même m'est absurde. Elle m'offusque même, par moments, et, par d'autres, me révulse. C’est peut-être de là qu’est née mon aversion pour les autobiographies. Je ne dis pas, cependant, que je n’en lis point. Certaines sont d’une très grande valeur, historique notamment. D’autres sont d’une langue si belle, quand écrites par de brillantes plumes, de brillants esprits.
Je me laisse, malgré cela, dire ce que je crois savoir sur mon Je fétiche... chétif... Peh ! Sur moi.
Alors. Très précocement