De la pierre à la terre, à la matière où l’éphémère ne s’étend que de feu et d’ombres en mouvements qui se distordent, rien n’appartient à la main de celui qui ne sait ni pourquoi les couleurs se posent, ni pourquoi les formes se disposent.
Tout se donne au spectateur de cet instant de rencontre entre une toile, un peintre et celui ou ce qui viendra après, bien après.
Projection de nos douleurs, de nos fantasmes, nos illusions, et nos errances, les Å“uvres prennent vie sous la caresse, fragile ou brutale, de mains qui ignorent tout du lendemain.
L’humain se tend au bord de ces précipices où les corps s’animent sous le regard, où les corps s’abîment sous